Le rapport de la commission sénatoriale travaillant sur le dossier du premier ministre désigné attendu ce lundi au bureau du grand corps: des démarchs en cours pour qu'il soit presenté à l'asemblée avant le congé pascal
Port-au-Prince, le 1er avril 2012 –(AHP)- La commission sénatoriale chargée du dossier du premier ministre désigné Laurent Lamothe a mis la dernière main à son rapport final au cours du week-end. Et les posibilités que le rapport soit soumis lundi au bureau du grand corps et présenté à l'assemblée le lendemain pour ratification sont evoquées, après que des doutes eurent été émis sur ces éventualités. D'apres discussions auraient eu lieu entre les pour et les contre Lamothe au sein de la commission, en raison des doutes qui planent sur sa nationalité et sur le dossier de sa résidence en Haïti au cours de ces 5 dernièrs années. Le secrétaire-rapporteur de la commission, Lucas Saint-vil a toutefois indiqué que le document a été rédigé sur la base d’analyses faites des différentes pièces que le premier ministre désigné a remises aux parlementaires", a indiqué le parlementaire du Nord-ouest. Il a aussi fait savoir que les informations ont été recueillies auprès de la commission sénatoriale qui travaille sur le dossier de la nationalité des membres de l’Exécutif, dont Laurent Lamothe, actuel ministre démissionnaire des affaires étrangères. Se refusant à donner des précisions sur les conclusions et recommandations du rapport, Lucas Saint-vil a souligné que la commission n’ira pas au-delà de ses responsabilités et du délai qui lui a été imparti. "Les deux sous-commissions, résidence et nationalité, ont remis leurs rapports préliminaires, ce qui nous a permis de rédiger un rapport final, a-t-il dit, soulignant que le rapport préliminaire de la sous-commission sur la nationalité sera comparé avec les informations recueillies de la commission sénatoriale qui enquête sur la nationalité des membres du gouvernement, incluant Laurent Salvador Lamothe. De son coté le sénateur Mélius Hyppolytefaisait remarquer vendredique, même si le rapport est remis au bureau du grand corps au début de la semaine , il ne sera pas soumis à l’appréciation de l’Assemblée avant le congé pascal. Le parlementaire a expliqué que la plupart des sénateurs, seront en voyage au cours de cette période, alors que d’autres devront se rendre dans leurs départements respectifs pour participer à la traditionnelle fête populaire des « Rara ». Mais cette donne pourrait avoir changé au cours de ces dernières 72 heures. Dans une brève déclaration fait vendredi, le chef de l’Etat Michel Joseph Martelly a dit attendre avec impatience le rapport de la commission d’analyse des pièces de son premier ministre désigné. Il dit voir en M. Lamothe, un homme capable de l’aider à mettre en application son programme de gouvernement. Tout le monde sait que M. Lamothe est un homme dynamique, moi j’ai fait mon travail en le désignant, les parlementaires qui analysent son dossier doivent faire le leur", a-t-il dit Laurent Lamothe fait partie de l’actuel gouvernement démissionnaire que dirige le docteur Garry Conille. Ce dernier a choisi de démissionner, il y a tout juste un mois, en raison d’une série de divergences avec le chef de l’Etat. Nouvelles du 29 mars 2012
Des milliers de personnes dans les rues de Port-au-prince pour réclamer le respect de la constitutuion : des manifestants ont appelé le chef de l'Etat à faire le jour sur sa nationalité
Port-au-Prince, le 29 mars 2012 – (AHP) –Pusieurs milliers de personnes ont manifesté jeudi à Port-au-Prince à l’appel de l’organisation populaire Force Patriotique pour le Respect de la Constitution (Foparc) pour marquer le 25e anniversaire de la constitution voteee le 29 mars 1987.. Des manifestants ont déploré que, 25 ans après son adoption, la constitution n’ait toujours pas été appliquée. Ils ont dénoncé ce qu’ils appellent les dérives du président Michel Martelly et réclamé sa mise en accusation pour avoir violé la constitution de 1987. A ce sujet, le coordonateur de la Foparc, André Fadot, a demandé au chef de l’Etat de fournir des explications sur son identité. "S’il s’avère qu'il possède une double identité, il doit démissionner", a-t-il dit. Pour André Fadot, Michel Martelly est un citoyen américain qui est entré au palais national en violation de la constitution. Voilà pourquoi, il affirme ne plus reconnaitre son autorité et lance un appel à la mobilisation pour obtenir son départ. Il s'agisait de la 2ème plus grande manifestation organisée depuis un bout de temps dans la capitale après celle du 18 mars qui marquait le premier aniversaire du retour d'exil de de l'ancien opresident Jean bertrand Aristide. Même si Fanmi Lavalas n'a ni organisé ni appuyé cette manifestation, la plupart des participants étaient des ressortisants de cette organisation politique toujours très populaire, selon plusieurs d'entre eux. Plusieurs autres activites ont été organisées ont été organisées au cours de cette journée pour sensibiliser autour du respect de la loi-mère. Le directeur exécutif de l’ISC (Initiative de la Société Civile), Rosny Desroches a dressé un bilan mitigé pour ce qui est du respect de la constitution haïtienne 25 ans après son adoption. Si M. Desroches se réjouit des progrès observés sur le plan politique, évoquant l’alternance politique et les libertés d’expression et d’association, il fait cependant remarquer que certains prescrits constitutionnells font l’objet de mépris de la part de certains dirigeants qui se sont succédé a au pouvoir ces 25 dernières années. Il a entre autres cité les mauvaises relations entre les différentes branches du pouvoir. Pour sa part, le principal responsable du CONHANE (Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatiques), Edouard Paultre a déploré ce qu’il appelle le dysfonctionnement de la justice et sa dépendance par rapport au pouvoir exécutif au cours de 25 dernières années. M. Paultre s’est apitoyee sur le sort du pouvoir judiciaire qu’il considère comme le grand absent du processus démocratique. Il a également souligné les tergiversations empêchant la mise en lace du CSJP (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) et du CEP (Conseil Electoral Permanent). Des parlementaires ont plaidé pour leur part en faveur du la publication du texte corrigé de la constitution amendée. Le député de la circonscription de Borgne/Port-Margot, Jude Charles Faustin, fait l’éloge de la constitution haïtienne qui garantit, selon lui, le respect d’un ensemble de droits et de libertés individuelles. Le premier secrétaire de la chambre basse a dit cependant regretter que les principaux acquis de la loi-mère soient foulés au pied par les dirigeants du pays. Le parlementaire attire l’attention sur les lacunes qui mériteraient d’être comblés dans le cadre de l’application de cette constitution. Pour sa part, le sénateur Wencesclas Lambert se prononce en faveur de la promulgation de l’amendement de la constitution. La constitution amendée a été rapportée pour être publiée, a dit le parlementaire qui estime qu'il s'agit d'une nécessité. Selon lui, la publication du texte corrigé de la constitution amendée conduira le pays vers les réformes auxquelles aspiraient les constituants. Le president de l'Assemblée nationale, Simon Dieuseul Desras, s'est également prononcé pour la publication du texte corrigé de la constitution amendée. Grosse panique au Cap-Haïtien: manifestants pro-constitution croisés par des hommes armés en uniforme qui réclamaient le retour de l'l'Armée Cap-Haïtien, le 29 mars 2012 – (AHP) – A l'initiative du chef des hommes armés du nord, Marcel Daniel, des individus en uniforme militaire vert olive, ont gagné les rues jeudi au Cap-haïtien (nord), alors qu'une manifestation rassemblant des centaines de personnes se tenait pour réclamer le respect de la constitution à l'occasion du 25ème anniversaire de son adoption.. Les hommes armés se réclamant des anciennes forces armées d'Haïti (FADH) qui avaient le support de l'ancien chef rebelle de 2004, Guy Philippe, réclamaient le retour de l'armée dissoute de fait depuis 1995, tel que promis par le candidat Michel Martelly, lors de la dernière campagne électorale pour la présidentielle. La présence des manifestants pour le respect de la constitution et celle des hommes armés ont provoqué une grosse frayeur dans la ville, paticulièrement dans la région de Vertières où les hommes en uniforme voulaient traverser l'autre manifestation qui protestait également contre le retour de l'armée. Des coups d'armes en l'air ont été tirés probablement par les hommes en vert olive, mais aucune victime ne semble avoir éte enregistrée. Sous protection de la police, la manifestation pour la constitution a poursuivi son parcours qui s'est terminé devant la delégation departementale où elle a été rejointe par le sénateur Moïse jean-Charles. Le parlementaire a promis de continuer à travailler pour le respect de la constitution et en faveur de la population. Ls hommes en vert olive ont pour leur part promis de gagner les rues quand bon leur semble, minimisant les déclarations des ministrees de l'Intérieur et de la justice qui les somment de vider les sites qu'ils occupent ou qui les taxent d'usurpateurs de titres. Ils étaient en effet, également dans les rues de la capitale pour produire la même revendication: la reconstitution de l'Armée. Les hommes en vert olive tantôt sommés de quitter les anciennes bases des ex-FADH qu'ils occupent, tantôt menacés de déguerpissement ou interdits de gagner les rues en treillis militaires, paradaient ce jeudi à quelqus mètres du siège de la presidence, devant l'ancien quartier général de l'Armée, dans le centre de la capitale.
Port-au-Prince, le 29 mars 2012 – (AHP) – Le nouveau responsable de l'USP se nomme Pierre Léon Saint-Rémy Junior, un proche parent de la première dame, Sophia Saint-Rémy Martelly.
Pierre Léon Saint-Rémy a été nommé coordonnateur de USP chargée de la sécuité du Président . Il remplace à ce poste Carel Alexandre.Des informations laissent croire que le chef de l'Etat aurait ete soumis à des pressions de la comunaute internationale, notamment des Etats-Unis,, pour opérer ce changement, en l'absence de raisons officielles. Le nom de M. Alexandre figurait sur une liste dressée par le Réseau national de defense des droits humains (RNDDH) dans une lettre adressée en juin 2011 au president Michel Martelly. Le RNDDH disait croire dans cette lettre "qu'il est de son devoir d'attirer votre attention sur le fait que plusieurs ex-policiers à la moralité douteuse, se retrouvent aujourd'hui dans votre entourage........ après avoir intégré votre service de sécurité alors qu'il pèse sur eux de sérieux doutes quant à leur implication présumée dans le trafic illicite de stupéfiants, la violation des droits humains et autres actes répréhensibles". Le chef de l'Etat n'avait pas donné suite à ces graves accusations, mais avait plutôt réclamé des preuves. |